Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la révolution (Pasdaran), a affirmé sur le site Internet de son mouvement que le nombre de "fauteurs de troubles n'avait pas dépassé les 15'000 personnes sur l'ensemble du pays". Il a proclamé "la fin de la sédition".
Les troupes d'élites ont été déployées dans trois provinces (Ispahan, Lorestan et Hamadan) pour tenter de mater la rébellion.
Plus de 20 morts
Seules quelques petites protestations sporadiques en province ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Rien apparemment de comparable avec les précédentes nuits de contestation contre l'austérité et le pouvoir.
Selon les derniers bilans, les marches de protestation auraient fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations.
Les manifestants pro-régime ont pour leur part poursuivi le mouvement mercredi, munis de banderoles dénonçant les "fauteurs de troubles".
ats/kg
Soutien de Donald Trump aux opposants
Le président américain Donald Trump, qui a fait du régime iranien sa bête noire, n'a cessé depuis le début des manifestations de soutenir les protestataires et condamner le pouvoir à Téhéran.
Il a réitéré mercredi en déclarant sur Twitter vouloir soutenir "le moment venu" ceux qui manifestent. "Respect pour le peuple d'Iran qui essaie de faire reculer son gouvernement corrompu", a-t-il encore twitté.