Toujours décidé à se rendre à Téhéran, malgré l'annulation de la visite préparatoire que devait effectuer vendredi son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le chef de l'Etat a expliqué qu'il fallait "accroître la pression internationale sur l'Iran" mais pas "rompre les discussions".
Car "ce qui est en train de se jouer, sinon, est qu'on est en train de subrepticement reconstruire un "axe du mal". On voit bien le discours officiel qui est porté par les Etats-Unis, Israël, l'Arabie Saoudite, qui sont nos alliés à de nombreux égards : c'est quasiment un discours qui va nous conduire à la guerre en Iran", a-t-il dit.
Préserver les équilibres
"Il faut une stratégie régionale qui consiste à regarder comment limiter l'action iranienne" dans la région.
"Mais si nous rompons toute discussion, le risque est d'aller jusqu'à des éléments de conflit d'une brutalité extrême", a-t-il insisté, répondant aux questions de journalistes.
afp/ther
L'Iran se plaint de l'ingérence américaine
L'Iran s'est plaint auprès du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'ingérence des Etats-Unis dans ses affaires intérieures, dans une lettre rendue publique mercredi par la mission diplomatique iranienne auprès des Nations unies.