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L'ex-présidente sud-coréenne inculpée aussi pour détournement de fonds

Park Geun-Hye, à sa sortie du bureau du procureur, le 30 mars dernier. [AP/Keystone - Ahn Young-joon]
Park Geun-Hye, à sa sortie du bureau du procureur, le 30 mars dernier. - [AP/Keystone - Ahn Young-joon]
Première présidente de Corée du Sud, Park Geun-Hye est jugée depuis mai pour 18 chefs d'accusation dont celui d'abus de pouvoir. Deux autres viennent s'y ajouter, corruption et détournement de fonds, selon les médias locaux.

Entre 2013 et 2016, Park Geun-Hye aurait reçu, chaque mois, entre 50 et 200 millions de wons (46'000 à 183'000 francs) du Service national du renseignement (NIS), a indiqué le parquet aux médias sud-coréens.

Ces sommes auraient été remises par des agents du renseignement aux conseillers de l'ex-présidente sur des parkings déserts ou dans des ruelles peu fréquentées proches de la présidence.

Destitution

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, l'argent provenait des "fonds spéciaux" que les renseignements peuvent utiliser sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. D'après les médias, l'ex-présidente aurait dépensé l'argent à des fins personnelles comme des injections de Botox, des vêtements ou le financement de téléphones mobiles utilisés par ses amis.

Park Geun-Hye a été destituée par le Parlement le 9 décembre 2016. Une décision confirmée en mars par la Cour constitutionnelle, ce qui a entraîné son inculpation et son emprisonnement.

afp/ta

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