Les juges trancheront dans les jours qui viennent.
L'audience en présence d'Oriol Junqueras intervenait après les élections régionales du 21 décembre en Catalogne. Il y a été élu député en tant que tête de liste du deuxième parti indépendantiste catalan, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC).
En détention depuis 2 mois
Quelques jours après la déclaration d'indépendance de la "République catalane" votée par le Parlement régional, Oriol Junqueras, docteur en histoire de 48 ans, avait été inculpé pour "rébellion" et "sédition" notamment. Il est soupçonné d'avoir participé à un complot devant mener la région à rompre unilatéralement avec l'Espagne.
>> Lire aussi : Neuf dirigeants catalans ont été placés en détention provisoire
Début décembre, un juge avait refusé de le laisser en liberté en considérant que le risque de réitération du délit reproché était trop élevé.
L'avocat d'Oriol Junqueras a de son côté plaidé l'absence de risque de "réitération" du délit, soulignant qu'il n'y a jamais eu de "rébellion", car le mouvement n'était pas violent.
ats/afp/lan