L'enquête préliminaire du parquet de Paris et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est notamment ouverte pour faux, usage de faux et altération de documents, a-t-on appris de source judiciaire.
Elle fait suite à une enquête du site d'information Mediapart, selon laquelle un policier d'un service de renseignement parisien (DRPP) a rédigé une note faisant état d'une probable "attaque dans une église" et mentionnant Saint-Etienne-du-Rouvray.
Un acte choquant
Quelques jours plus tard, le 26 juillet 2016, deux djihadistes, dont l'auteur du message, égorgeaient dans ce village normand un prêtre, le père Hamel, un acte qui avait choqué la France.
"Une fois le prêtre assassiné, la DRPP a alors postdaté deux documents afin de masquer sa passivité", en faisant pression sur le policier qui avait écrit la note initiale, a accusé Mediapart, qui s'appuie sur les déclarations de plusieurs policiers sous couvert d'anonymat.
afp/lan