"Le viol est un crime. Mais la drague insistante n'est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste", écrivent dans Le Monde une centaine de comédiennes, écrivaines, chercheuses ou journalistes.
Des hommes ont été "sanctionnés dans l'exercice de leur métier, contraints à la démission, alors qu'ils n'ont eu pour seul tort que d'avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses "intimes" lors d'un dîner professionnel ou d'avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l'attirance n'était pas réciproque", soutiennent-elles.
"Vague purificatrice" contestée
"Cette fièvre à envoyer les "porcs" à l'abattoir sert en réalité les ennemis de la liberté sexuelle, les extrémistes religieux, les pires réactionnaires et ceux qui estiment que les femmes sont (…) des enfants à visage d'adulte, réclamant d'être protégées", poursuivent les signataires, disant défendre "une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle".
afp/pym