Dans un communiqué commun publié après onze heures de discussions à Panmunjom, sur la ligne de démarcation entre les deux pays, les deux Corées ont indiqué que le Nord enverrait des athlètes aux JO de Pyeongchang et que des contacts entre militaires allaient être engagés.
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Séoul s'est dit prêt à lever si nécessaire certaines sanctions pour faciliter la venue le mois prochain de la délégation olympique nord-coréenne, qui sera composée d'athlètes, de personnalités de haut rang et de supporters.
Garantir la paix
Lors des entretiens, les premiers depuis décembre 2015, Séoul a demandé à la Corée du Nord de mettre fin aux actes d'hostilité qui ont ravivé les tensions ces derniers mois.
Pyongyang a de son côté déploré que le Sud ait proposé des négociations sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, mais a reconnu que la paix devait être garantie dans la région.
Réunion des familles
Lors de la rencontre de mardi, Séoul a aussi proposé une réunion des familles séparées par la guerre de Corée d'ici les vacances du Nouvel An lunaire, prévues du 15 au 17 février, mais le communiqué final n'en fait pas mention.
La Corée du Nord, pour sa part, a dit avoir achevé les travaux de maintenance nécessaires à la réouverture d'une ligne téléphonique militaire avec la Corée du Sud et les communications habituelles via cette ligne reprendront mercredi.
agences/boi
Des discussions initiées la semaine passée
Les discussions entre les deux pays ont été proposées la semaine dernière par le président sud-coréen Moon Jae-in en réponse à une offre de dialogue du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Elles ont été rendues possibles par la décision de la Corée du Sud et des Etats-Unis de repousser des manœuvres militaires conjointes prévues dans les prochaines semaines.
Le ministère chinois des Affaires étrangères s'est dit satisfait de voir se tenir les discussions inter-coréennes. La Russie a tenu des propos similaires. "C'est exactement le genre de dialogue dont nous avons dit qu'il était nécessaire", a déclaré un porte-parole du Kremlin.