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L'existence d'un charnier de Rohingyas reconnue par l'armée birmane

Un camp de réfugiés rohingyas à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, en novembre 2017.
Un camp de réfugiés rohingyas à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, en novembre 2017.
L'armée birmane a admis mercredi son implication dans le massacre de dix Rohingyas, reconnaissant également pour la première fois l'existence d'un charnier de membres de cette minorité musulmane dans l'Etat Rakhine.

"Des habitants du village d'Inn Din et des membres des forces de sécurité ont reconnu avoir tué dix terroristes bengalis", a indiqué le bureau du chef de l'armée, revenant sur des faits survenus le 2 septembre dans l'Etat Rakhine.

Le message utilise un terme péjoratif pour désigner les Rohingyas, victimes d'une campagne de répression telle de la part de l'armée birmane que l'ONU a évoqué une opération de nettoyage ethnique.

Campagne de répression

Le message confirme également pour la première fois l'existence d'une charnier de victimes rohingyas dans cette région où l'armée a lancé sa campagne de répression contre la minorité musulmane.

Jusqu'ici, l'armée birmane a toujours nié les accusations émises par des Rohingyas qui ont fait état de massacres, de viols et d'actes de tortures à l'encontre de leur communauté.

afp/pym

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