Le porte-parole de la présidence turque a jugé dimanche "inacceptable" la constitution de cette force, qui devrait être en bonne partie composée de miliciens Kurdes syriens des Unités de protection populaire (YPG).
Les YPG sont considérées par Ankara comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le mouvement séparatiste kurde de Turquie, qualifié d’organisation terroriste.
"Les Etats-Unis prennent des initiatives inquiétantes pour légitimer cette organisation et l'installer dans la région. Il est impossible de l'accepter", a-t-il déclaré.
Menace d'offensive
Peu après, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de lancer "dans les jours à venir" une offensive sur la ville d'Afrin, dans le nord de la Syrie, tenue par les YPG.
Depuis la fin de l'opération visant à repousser le groupe Etat islamique (EI) dans cette région, le président turc avait déclaré à plusieurs reprises qu'Afrin devrait être nettoyée des "terroristes".
afp/reuters/prz