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Le Premier ministre tchèque n'obtient pas la confiance du Parlement

Le Premier ministre tchèque Andrej Babis avant un sommet à Bruxelles en décembre 2017. [keystone - Olivier Hoslet]
Le Premier ministre tchèque Andrej Babis avant un sommet à Bruxelles en décembre 2017. - [keystone - Olivier Hoslet]
Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a annoncé mardi qu'il avait demandé aux députés de lever l'immunité parlementaire. Elle le protège d'éventuelles poursuites dans une affaire de malversation financière présumée.

"La chambre basse n'a pas voté la confiance au gouvernement", a déclaré le président de la chambre basse, Radek Vondracek.

Sans surprise, seuls les 78 députés du mouvement ANO d'Andrej Babis ont soutenu leur chef soupçonné de fraude, à qui le président Zeman a promis de confier à nouveau la formation du gouvernement. Au total, 117 députés ont voté contre lui, avec cinq abstentions.

Les députés des huit autres partis représentés au sein de cette chambre basse très fragmentée ont voté contre le cabinet d'Andrej Babis, composé de membres d'ANO et de ministres sans étiquette.

Soupçons de fraude et conflit d'intérêts

Outre des soupçons de fraude qui pèsent sur le Premier ministre, la raison du rejet invoquée par les autres partis est aussi son passé communiste et un conflit d'intérêts présumé.

Magnat de l'industrie chimique et alimentaire, propriétaire de médias importants surnommé parfois "Trump" ou "Berlusconi" tchèque, il est la deuxième fortune du pays selon Forbes.

ats/ebz

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