"Je ne peux m'empêcher de manifester la douleur et la honte que je ressens face au mal irréparable fait à des enfants par des ministres de l'Eglise", a-t-il dit, sous les applaudissements.
"Je voudrais m'unir à mes frères dans l'épiscopat, car s'il est juste de demander pardon et de soutenir avec force les victimes, il nous faut en même temps nous engager pour que cela ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.
Selon l'ONG Bishop Accountability, des dénonciations pour abus sexuels ont concerné près de 80 religieux au Chili ces dernières années.
Décision controversée
En 2015, le pape a nommé à la tête d'un diocèse au sud de Santiago l'évêque Juan Barros, accusé d'avoir couvert son ancien mentor, le père Fernando Karadima, déclaré coupable d'actes de pédophilie sur adolescents après une enquête du Vatican en 2011.
L'Eglise catholique du Chili avait demandé pardon en avril 2011 pour les cas d'abus sexuels sur des enfants et pour son manque de réactivité face aux plaintes par le passé.
agences/mh
Appel au respect des "droits" des indigènes
Il faut "écouter" les peuples autochtones, "souvent oubliés et dont les droits ont besoin d'être pris en compte et la culture protégée, pour que ne se perde pas une partie de l'identité et de la richesse de cette nation", a plaidé le pape, sans nommer spécifiquement les indiens Mapuche qu'il doit rencontrer mercredi.