Le jeune homme de 21 ans avait plaidé coupable du chef d'outrage à magistrat pour ne pas avoir respecté un ordre judiciaire exigeant l'évacuation d'un campement érigé durant les manifestations dans l'ancienne colonie britannique.
Il était déjà en liberté sous caution en attendant une décision d'appel sur sa condamnation à six mois de prison pour un autre délit en rapport avec les manifestations. Raphael Wong, un autre militant démocrate, a écopé de quatre mois et demi de prison.
Autonomie réclamée
Les poursuites judiciaires dont font l'objet les leaders des "parapluies" sont perçues comme un nouveau signe de l'ingérence grandissante de Pékin dans les affaires intérieures de Hong Kong, en violation du principe "Un pays, deux systèmes" qui avait présidé à la rétrocession du territoire à la Chine en 1997 par les Britanniques.
Le mouvement de 2014, un défi sans précédent pour Pékin, avait vu des dizaines de milliers de manifestants paralyser des quartiers entiers de la métropole pendant plus de deux mois.
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