La séance visait à poser les jalons pour réinvestir Carles Puigdemont comme dirigeant de la région.
Roger Torrent, élu de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), a été désigné président du Parlement par 65 voix contre 56. Il a été élu à ce poste en l'absence de huit députés sécessionnistes placés en détention ou en exil volontaire à Bruxelles, dont Carles Puigdemont lui-même, destitué par Madrid.
Premier objectif
Le premier objectif des indépendantistes est donc atteint: contrôler le Parlement et l'organe qui veille au respect du règlement de la chambre et à l'ordre du jour.
C'est ce "bureau" qui acceptera ou non le vote à distance des uns ou des autres. Pour les députés en prison, cela semble possible, même si le règlement parlementaire ne le prévoit pas, expliquait mardi une source gouvernementale à Madrid, avant d’ajouter que cela reste exclu pour les élus partis à Bruxelles de leur propre chef, comme justement Carles Puigdemont.
afp/pym