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Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, refuse de répondre aux parlementaires

Steve Bannon, à l'issue de son audition par la Commission du renseignement de la Chambre des représentants, le 16 janvier 2018 à Washington. [AP Photo - Jacquelyn Martin]
Steve Bannon, à l'issue de son audition par la Commission du renseignement de la Chambre des représentants, le 16 janvier 2018 à Washington. - [AP Photo - Jacquelyn Martin]
L'ancien conseiller stratégique de Donald Trump, Steve Bannon, a refusé mardi de
répondre à une commission dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'ingérence de la Russie dans la présidentielle de 2016.

Steve Bannon a été interrogé plus de sept heures à huis clos par la Commission du renseignement de la Chambre des représentants, qui a lancé sa propre enquête pour déterminer si la campagne russe de désinformation et le piratage visant la candidate démocrate Hillary Clinton avait reçu des appuis au sein de l'équipe de Donald Trump.

Steve Bannon a refusé de répondre à de nombreuses questions, invoquant la "prérogative présidentielle" concernant la période de transition entre l'élection et l'investiture puis lors de ses quelques mois à la Maison Blanche, entre janvier et août.

Assignation

Cette prérogative permet au président et à des responsables de l'exécutif de ne pas divulguer certaines informations au Congrès ou à la justice.  

Cette obstruction a mené le président de la commission, le républicain Devin Nunes, à lancer une assignation contre Steve Bannon pour le forcer à coopérer au risque d'être poursuivi pour outrage au Congrès.

afp/pym

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Mueller sur les traces de Bannon

Ces enquêtes parlementaires sont distinctes de celle menée par le procureur spécial Robert Mueller, qui a assigné Steve Bannon à comparaître dans le cadre de ses investigations sur une possible collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et la Russie de Vladimir Poutine, selon le New York Times.

Le témoignage de Steve Bannon est potentiellement explosif, parce que ses relations avec le président n'ont jamais été aussi mauvaises mais aussi parce qu'il a dirigé sa campagne dans la dernière ligne droite puis a été un conseiller de l'ombre durant les sept premiers mois de la présidence Trump.