Parallèlement, le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a menacé le régime communiste nord-coréen de déclencher une riposte militaire s'il ne choisissait pas la voie de la négociation.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est jusqu'à présent montré inflexible sur la poursuite de ses programmes nucléaire et balistique, malgré plusieurs durcissements des sanctions internationales par les Nations unies, ce qui a fait craindre une nouvelle guerre dans la péninsule coréenne.
Faire pression sur Kim Jong-un
La réunion de mardi, coorganisée par les Etats-Unis et le Canada, regroupait tous les pays ayant soutenu la Corée du Sud lors de la guerre de Corée (1950-1953) avec, à l'ordre du jour, les moyens de faire pression sur Kim Jong-un.
Les participants disent aussi dans le communiqué final avoir également décidé de soutenir le dialogue entre les deux Corées "dans l'espoir que cela débouche sur une détente durable".
reuters/pym
Débat sur l'option militaire
Certains responsables américains ont fait état d'un débat en cours au sein de l'administration Trump sur le fait de donner ou pas plus de poids à l'étude d'une option militaire contre la Corée du Nord avec peut-être une frappe préventive contre un site nord-coréen.
Rex Tillerson a écarté une question sur ce genre de frappe "sanglante". "Je ne vais pas faire de commentaires sur les questions qui doivent encore être tranchées au sein du Conseil de sécurité nationale ou par le président", a déclaré le secrétaire d'Etat .
"Mentalité de guerre froide" pour la Chine
Les participants à la réunion ont également dit que la Russie et la Chine, qui n'étaient pas présentes, devaient néanmoins appliquer les résolutions des Nations unies en totalité.
La Chine, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lu Kang, a estimé mercredi qu'une mentalité de guerre froide avait été à l'oeuvre à la réunion de Vancouver et que cela ne faisait que nuire à un règlement de la crise nord-coréenne.