"Nous n'allons pas capituler face à l'autoritarisme", a déclaré lundi Carles Puigdemont depuis l'université de Copenhague, où il participe à un colloque.
Un peu plus tôt dans la journée, l'ex-président catalan a été proposé comme candidat pour présider à nouveau la région sécessionniste. C'est le nouveau chef du Parlement catalan Roger Torrent qui l'a annoncé.
Cette proposition fera l'objet d'un débat suivi d'un vote au parlement régional à la fin du mois de janvier. Réélu député régional le 21 décembre dernier, Carles Puigdemont était le seul candidat à la présidence du gouvernement catalan.
Problématique
Soutenue par les deux formations du camp séparatiste, la candidature de Carles Puigdemont à l'investiture comme président de la Generalitat (chef du gouvernement catalan) s'avère toutefois problématique.
Exilé en Belgique depuis le 30 octobre, il devra être investi à distance, ce que les services juridiques du parlement ont déjà jugé contraire à la Constitution. Et s'il rentre en Espagne, où il est poursuivi pour "rébellion et sédition" en lien avec la tentative de sécession du 27 octobre dernier, il risque d'être arrêté.
ats/pym/ta
Pas de mandat d'arrêt européen
Carles Puigdemont est arrivé lundi au Danemark, son premier déplacement hors de Belgique depuis qu'il y a trouvé refuge au mois d'octobre.
Le parquet général espagnol a immédiatement demandé au juge chargé de l'enquête sur la tentative de sécession en Catalogne d'émettre un nouveau mandat d'arrêt international contre lui. Mais ce dernier a refusé, apprenait-on à la mi-journée.