Ces personnes ont été interpellées dans le cadre d'un coup de filet mené à travers la Turquie contre des internautes soupçonnés de vouloir ternir l'image de l'opération militaire, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu, citant le ministère de l'Intérieur.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) rapportait, elle, 30 arrestations.
Nombreux morts sur le terrain
Ces arrestations surviennent alors que la Turquie mène depuis samedi, dans le nord de la Syrie, une offensive contre les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde qualifiée de "terroriste" par Ankara.
Au moins 54 combattants, dont 26 miliciens kurdes et 19 rebelles syriens pro-Ankara, ont été tués depuis le début de l'offensive, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un soldat turc a également été tué lundi.
Selon l'OSDH, 22 civils ont été tués durant la même période. Ankara réfute toutefois avoir tué des civils, dénonçant une "propagande" des YPG.
agences/ta
Pas de condamnation à l'ONU
Le Conseil de sécurité n'a pas condamné, ni rédigé de déclaration commune concernant l'offensive turque contre une milice kurde alliée des Etats-Unis, à l'issue d'une réunion lundi.
A la sortie de ces consultations demandées en urgence par Paris, l'ambassadeur de France à l'ONU François Delattre a souligné "la vive préoccupation devant la situation dans le nord de la Syrie avec l'escalade en cours".