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Madrid veut empêcher le retour de Puigdemont en "ULM ou en bateau"

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido, le 18 janvier 2018 à Madrid
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido, le 18 janvier 2018 à Madrid
Le ministre espagnol de l'Intérieur a assuré mardi que les forces de l'ordre étaient sur le qui-vive "partout" dans le pays pour empêcher que l'indépendantiste catalan - en exil - Carles Puigdemont rentre incognito.

Interrogé sur la possibilité qu'il passe la frontière incognito pour se faire investir président par le Parlement catalan, le ministre, Juan Ignacio Zoido, a répondu à la télévision publique espagnole TVE: "Nous allons faire en sorte qu'il ne puisse pas entrer, pas même dans le coffre d'une voiture", a dit Juan Ignacio Zoido, s'avouant "très préoccupé parce qu'on ne sait pas à quoi s'attendre avec une personne ayant une telle conduite".

Le ministre a souligné que "la frontière à couvrir est très étendue", traversée de grandes voies et de chemins ruraux et qu'"on peut entrer en hélicoptère, en ULM, en bateau".

Où sont les urnes?

Juan Ignacio Zoido a récemment fait les gros titres en reconnaissant que l'administration espagnole ne savait toujours pas vraiment comment les urnes - recherchées par les forces de l'ordre - avaient pu être acheminées partout en Catalogne pour le référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre.

>> Lire : Carles Puigdemont proposé pour diriger à nouveau la Catalogne

afp/pym

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Retour "bon pour la démocratie" selon Carles Puigdemont

Carles Puigdemont a déclaré mardi que son retour à Barcelone serait une bonne chose pour la démocratie espagnole et a souligné qu'une "énorme majorité" au Parlement catalan voulait refaire de lui le président de la région.

L'indépendantiste catalan effectue depuis lundi au Danemark son premier déplacement hors de Belgique depuis qu'il a trouvé refuge à Bruxelles fin octobre.