Donald Trump s'est dit "pas du tout inquiet" de ce qu'aurait pu dire Jeff Sessions aux enquêteurs alors que selon le Washington Post, Robert Mueller souhaite désormais interroger le président lui-même dans les prochaines semaines.
Le porte-parole a refusé de préciser la teneur des échanges la semaine dernière entre l'équipe du procureur spécial et Jeff Sessions, qui a fait l'objet de suspicions pour avoir rencontré à plusieurs reprises l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, Sergueï Kisliak, avant d'être nommé "attorney general".
Première
C'est la première fois qu'on apprend qu'un membre du gouvernement Trump est questionné dans le cadre de ces investigations ultra-sensibles sur une possible collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie.
Lors d'une audition publique au Sénat en juin 2017, Jeff Sessions avait dénoncé comme un "mensonge détestable" l'idée qu'il aurait pu être de connivence avec le gouvernement russe.
afp/pym