Modifié

Le procès du "logeur" des djihadistes du 13 novembre s'est ouvert à Paris

Des journalistes font la file pour entrer dans la salle d'audience du Palais de justice de Paris pour le procès de Jawad B., le 24 janvier 2018. [AFP - Philippe LOPEZ]
Des journalistes font la file pour entrer dans la salle d'audience du Palais de justice de Paris pour le procès très attendu de Jawad B., le 24 janvier 2018. - [AFP - Philippe LOPEZ]
Le procès de Jawad B., le "logeur" de deux djihadistes, a débuté mercredi au Palais de justice de Paris. Il s'agit de la première personne liée aux attentats du 13 novembre 2015 en France à comparaître.

Jawad B., devenu la risée d'une France sous le choc après les attentats, comparaît pour "recel de malfaiteurs terroristes". Il encourt six ans de prison. C'est lui qui avait fourni l'appartement où l'un des cerveaux des attaques et son complice s'étaient repliés, à Saint-Denis, près de Paris. Au total, 130 personnes avaient été tuées.

Ce délinquant multirécidiviste de 31 ans, déjà condamné en 2008, a accédé à la célébrité brutalement, le 18 novembre 2015.

Jawad B. se dit innocent

Trouvé un peu par hasard par l'AFP alors que les policiers d'élite ont lancé l'assaut contre cette planque très tôt le matin, et interrogé dans la foulée par la chaîne BFMTV, Jawad B., assure qu'il n'était "pas au courant que c'était des terroristes". Visiblement agité, il poursuit: "On m'a dit d'héberger deux personnes pendant trois jours. J'ai rendu service." La vidéo allait devenir virale et faire l'objet de multiples parodies.

Depuis son arrestation, il clame son innocence.

afp/ta

Publié Modifié

Blocage des prisons

Le début du procès de Jawad B., mercredi peu après 15h00, a été rendu un temps incertain, en raison d'un vaste mouvement de blocage des prisons par les surveillants.

Mais Jawad B. a finalement pu être transféré de la maison d'arrêt de Fresnes, dans la banlieue parisienne, au Palais de justice de la capitale.