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Pourparlers du "dernier espoir" au sein de l'ONU pour la Syrie à Vienne

Le chancelier autrichie Sebastian Kurz, l'émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, et la ministre autrichienne des Affaires étrangères Karin Kneissl. [Keystone - Florian Wieser]
Le chancelier autrichie Sebastian Kurz, l'émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, et la ministre autrichienne des Affaires étrangères Karin Kneissl. - [Keystone - Florian Wieser]
Les pourparlers de paix sur la Syrie reprennent jeudi à Vienne sous l'égide de l'ONU, dans un contexte de regain de violence sur le terrain qui rend hypothétique l'espoir d'avancées significatives après deux années d'impasse.

Un mois après une précédente réunion infructueuse à Genève, la huitième, des délégations du régime et l'opposition se retrouvent pour deux jours au siège viennois des Nations unies pour ce qui constitue le "dernier espoir de paix", selon le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

"C'est une phase très, très critique", a reconnu l'émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui chapeaute les discussions.

Avant le "Congrès intersyrien"

Les précédentes négociations s'étaient soldés par un échec, les deux parties refusant de se parler. Et "des progrès sont peu probables" cette fois-ci aussi, juge un expert de l'institut américain IHS Markit.

Ces pourparlers s'ouvrent à quelques jours d'un "Congrès intersyrien" organisé à Sotchi (Russie) à l'initiative de Moscou et Téhéran, alliés du régime de Damas, et d'Ankara, soutien des rebelles. Sont invités "tous les principaux acteurs régionaux et internationaux", y compris les Kurdes malgré les réticences de la Turquie.

afp/kkub

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