Une cour d'appel de Porto Alegre a confirmé mercredi une condamnation de l'ancien président pour corruption et alourdi sa peine à douze ans de prison, contre neuf ans et demi en première instance. Lula reste libre en attendant l'examen de futurs recours.
Il risque d'être déclaré inéligible en vertu d'une loi baptisée "Ficha Limpa" (casier vierge) qui exclut les candidats ayant été condamnés en appel.
Favori à la présidentielle
L'ancien chef de l'Etat, icône de la gauche brésilienne, reste la personnalité politique préférée des Brésiliens. Les sondages le donnent favori pour la présidentielle avec 36% des intentions de vote, deux fois plus que son plus proche rival, l'ancien élu d'extrême droite et capitaine de l'armée Jair Bolsonaro.
Lula peut encore saisir la première cour d'appel du Brésil ou la Cour suprême, ce qui pourrait lui permettre de retarder le jugement définitif, d'éventuellement éviter la prison et de faire durer la procédure suffisamment longtemps pour pouvoir déposer sa candidature avant la date butoir du 15 août.
La décision finale sur son éligibilité sera prise par un tribunal électoral, une fois que sa candidature aura été enregistrée.
ats/mh