L'explosion s'est produite dans le quartier abritant des bureaux du ministère afghan de l'Intérieur, dont le siège de la police, et ceux de l'Union européenne. Les talibans ont revendiqué l'attentat.
Selon le récit d'un député qui se trouvait à proximité, une ambulance s'est approchée d'un barrage et a explosé.
La panique était totale sur place: les vitres ont été soufflées sur des centaines de mètres à la ronde, un immeuble voisin de l'hôpital Jamuriat, haut de quelques étages et lézardé, menaçait de s'effondrer. Les médecins demandaient aux civils d'aider à évacuer les blessés qui risquaient d'être ensevelis.
"Un crime contre l'humanité"
Dans un communiqué, la présidence afghane a dénoncé "un crime contre l'humanité".
Selon le ministère afghan de l'Intérieur, "quatre suspects ont été arrêtés dans l'enquête" sur cet attentat, le plus meurtrier depuis l'explosion d'un camion piégé dans la zone diplomatique le 31 mai (150 morts, 400 blessés).
Le niveau d'alerte est extrême en ce moment à Kaboul, particulièrement dans le centre et le quartier diplomatique dont la plupart des ambassades et institutions étrangères ont été placées en "lock down" (sorties interdites).
agences/pym/mre
RTS La Première 27 janvier Journal horaire de 11h00
Attentat revendiqué par les talibans
L'attentat a été revendiqué par le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid sur WhatsApp : "un martyr a fait sauter sa voiture piégée près du ministère de l'Intérieur où se trouvaient d'importantes forces de police", a-t-il annoncé.