La réunion de Sotchi vise à réunir des représentants du gouvernement et des rebelles syriens, à l'initiative de Moscou et Téhéran, alliés du régime de Damas, et d'Ankara, soutien des rebelles.
La Turquie mène depuis le 20 janvier dernier une offensive dans la région d'Afrine contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) que la Turquie qualifie d'organisation "terroriste".
Légitimité mise en doute
Samedi, c'est l'opposition syrienne qui a annoncé son boycott du Congrès de Sotchi, à l'issue d'un nouveau round infructueux de pourparlers avec le régime de Damas sous l'égide de l'ONU à Vienne.
Soupçonné par certaines chancelleries occidentales de viser à contourner le processus onusien, ce que Moscou dément, la réunion de Sotchi veut rassembler quelque 1600 participants. Mais en l'absence de la majeure partie de l'opposition, sa légitimité paraît compromise.
ats/pym