L'ONU veut agir rapidement pour améliorer les abris de 180'000 ménages, affirme le groupe en charge des Rohingyas, piloté par l'Organisation international des migrations (OIM).
Au moins 100'000 personnes devraient faire face prochainement "à de graves dangers". "Elles ont besoin d'une relocalisation dans une nouvelle zone ou à l'intérieur des quartiers où elles vivent". En terme d'accès à l'eau potable et à des infrastructures d'hygiène, les intempéries "vont rendre une mauvaise situation pire encore".
La surpopulation inquiète aussi
La surpopulation dans le camp de Kutupalong est également inquiétante face au risque d'épidémies comme la diphtérie qui a fait déjà plusieurs dizaines de victimes. Une campagne de vaccination est en cours.
Au total, 900'000 personnes ont désormais besoin de protection dans les camps de réfugiés au Bangladesh. Parmi elles, 688'000 sont arrivées depuis la répression d'attaques de groupes rohingyas fin août par les forces birmanes.
afp/boi