Une perquisition était en cours lundi matin au domicile du mari, âgé de 34 ans, dans la localité de Gray, à 50 km au nord-ouest de Besançon, a constaté sur place une journaliste de l'AFP. Les enquêteurs explorent l'hypothèse d'une "dispute conjugale qui aurait mal tourné" pour expliquer ce drame qui a ému toute la région.
Le corps de la joggeuse avait été retrouvé en partie calciné dans un bois près de Gray alors que, d'après son mari, elle était partie courir le 28 octobre et n'était tout simplement jamais revenue.
200 personnes entendues
Selon les résultats de l'autopsie, elle a été étranglée manuellement et, à ce stade de l'enquête, aucun élément ne permet de penser qu'elle a été agressée sexuellement, avait précisé à la fin de l'année dernière une source proche de l'enquête.
Les enquêteurs ont entendu au total plus de 200 personnes et ont fermé de nombreuses portes, en particulier les hypothèses d'un délinquant sexuel dans les environs et d'un éventuel amant de la victime.
afp/kkub