Dès les premiers instants de l'entretien accordé à BFM TV, l'intermédiaire Robert Bourgi ne cache pas ses intentions: "Votre service de sécurité m'a enlevé la sulfateuse, j'avais le marteau et les clous pour le cercueil de Monsieur Fillon."
Ce proche de Nicolas Sarkozy n'hésite pas à s'attribuer certains déboires du candidat de droite à l'élection présidentielle. "J'avais déjà conçu le projet (...) de niquer François Fillon."
Un cadeau empoisonné
On apprend que le cadeau des fameux costumes avait comme but de faire tomber le candidat des Républicains. Robert Bourgi a payé par chèque pour laisser une trace, qu'il transmettra lui-même à un journaliste alors que l'affaire Penelope secouait déjà la campagne.
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"François Fillon, j'ai décidé de le "tuer" pour diverses raisons, d'abord parce qu'il a violé toutes les règles de l'amitié à mon endroit (...) et je le savais accro à l'argent, tôt ou tard celui qui aurait pu diriger la France aurait eu de sérieux problèmes", se justifie-t-il, s'estimant "humilié".
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