Le Conseil d'Etat a jugé que l'arrêté signé en mai par l'ex-ministre socialiste de l'Environnement Ségolène Royal avait "été pris au terme d'une procédure irrégulière".
"C'est une excellente nouvelle pour nos animaux et les parcs zoologiques de France", a réagi Pascal Picot, directeur général de Marineland qui, avec le Parc Astérix et Planète sauvage, avait saisi la justice administrative, estimant sa survie menacée par l'arrêté.
Texte de base modifié
Le texte prévoyait initialement un "contrôle étroit de la reproduction des dauphins" selon "la configuration et la taille des bassins". Il avait été durci au dernier moment pour l'interdire totalement.
Le Conseil d'Etat relève que cet arrêté "menace la pérennité" des parcs animaliers et juge, "compte tenu de l'importance et de l'ampleur des changements apportés au projet soumis à la consultation du public", que "les modifications apportées à l'arrêté dénaturent le projet soumis à consultation publique".
afp/mh