La publication de cette liste de sept pages, qui ne déclenche pas l'imposition de sanctions immédiates, comprend notamment le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le Premier ministre Dmitri Medvedev et de hauts responsables des services de renseignements russes.
Cette liste fait peser sur les cercles les plus proches de Vladimir Poutine la menace de les couper de la finance internationale.
Le Trésor américain avait jusqu'à lundi minuit pour publier cette liste, conformément à une loi adoptée l'an dernier par le Congrès.
A contrecoeur
Cette loi visant à punir la Russie notamment pour son attitude en Ukraine, adoptée à une écrasante majorité par les parlementaires, avait été promulguée le 2 août à contrecoeur par le président américain.
Donald Trump est accusé par ses détracteurs d'avoir bénéficié du soutien de Moscou pour se faire élire l'an dernier, et d'être réticent envers des sanctions contre la Russie.
afp/pym
Vladimir Poutine préfère en sourire
Le président russe Vladimir Poutine a jugé mardi "vexant", en plaisantant, de ne pas figurer sur la liste des personnalités russes susceptibles d'être sanctionnées publiée par Washington, la qualifiant d'"acte inamical" mais excluant en l'état des mesures de rétorsion.
"C'est, bien entendu, un acte inamical, il complique (...) les relations russo-américaines et nuit à l'ensemble des relations internationales", a-t-il lancé.
Hommes d'affaire liés à la Suisse
Plusieurs hommes d'affaires liés à la Suisse figurent également sur cette liste, dont divers médias dont Le Temps ont publié une copie. C
C'est notamment le cas de Viktor Vekselberg, qui contrôle les groupes Sulzer et OC Oerlikon, de Dmitri Rybolovlev, ex-résident genevois en conflit avec le marchand d'art Yves Bouvier, ou encore de Gennady Timchenko, cofondateur et ancien copropriétaire du négociant genevois en matières premières Gunvor.