Ce "sommet de la dernière chance" a convoqué l'Allemagne, l'Espagne, la France, la Hongrie, l'Italie, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Slovaquie.
Dix jours leur sont accordés pour présenter de nouvelles mesures et ainsi éviter d'être renvoyés devant la justice européenne.
Ces neufs pays dépassent régulièrement les limites d'émissions destinées à protéger la santé des Européens pour les particules fines (PM10) ou le dioxyde d'azote (NO2), voire les deux.
400'000 morts prématurées
Malgré les avertissements répétés de la Commission, depuis plusieurs mois et même plusieurs années pour certains, ces pays ne sont pas rentrés dans les normes, déplore l'exécutif européen.
La pollution de l'air est jugée responsable de plus de 400.000 morts prématurées par an dans l'UE, sans compter les Européens qui sont atteints de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Et la Commission estime qu'elle coûte plus de 20 milliards d'euros par an à l'économie de l'UE.
afp/ mh