Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers "dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires", a précisé cette source, confirmant une information de la radio française RTL.
Deux femmes accusent depuis octobre le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012. L'islamologue de 55 ans s'était défendu de ces accusations de viol en dénonçant une "campagne de calomnie" qui fédère ses "ennemis de toujours".
Soupçons aussi en Suisse
L'université britannique d'Oxford avait annoncé en novembre sa suspension avec effet immédiat. Elle avait justifié cette décision par la volonté de permettre au professeur d'études islamiques contemporaines de "répondre aux sérieuses allégations formulées contre lui".
Tariq Ramadan fait l’objet de soupçons en Suisse aussi. Quatre anciennes élèves accusent leur professeur d'avoir abusé d'elles, mais les faits décrits sont prescrits. Aucune plainte n'a été déposée.
Retour sur l'affaire Ramadan:
afp/jvia