"Il n'y a pas aujourd'hui de journaliste ou de chroniqueur qui soit radicalement antilibéral, écologiste, antispéciste. Je suis obligé de constater que de ce côté-là je suis un peu seul. Mes positionnements m'ont un peu coupé d'une bonne partie des rédactions classiques", explique l'auteur d'"Utopia XXI", un livre qui présente son projet de société.
La politique? Par nécessité plus que par envie
Dès lors, même s'il a jusqu'ici plutôt mis de côté la possibilité de se lancer en politique ou de porter un mouvement politique, Aymeric Caron concède que l'idée pourrait bel et bien se concrétiser: "C'est le prochain pas logique, en effet, je ne vais pas vous dire le contraire".
"C'est quelque chose que je repousse", ajoute-t-il. "Cela fait au moins deux ans que cette possibilité se fait de plus en plus présente. En même temps, j'en ai aucune envie, parce que ça ne m'intéresse pas du tout d'en faire. Et puis il y a en même temps, je pense, la nécessité de faire exister une nouvelle forme politique", conclut-il.
Propos recueillis par Linn Levy / jzim
>> L'interview complète d'Aymeric Caron dans Vertigo: