Dans un entretien publié dimanche dans la Stampa, le chef de l'Etat turc juge que l'UE doit "maintenir les promesses faites" à la Turquie.
"L'UE bloque l'accès à la négociation et laisse entendre que l'absence de progrès dans les négociations dépend de nous. C'est injuste. Tout comme l'est le fait que certains pays de l'UE avancent pour nous des options autres que l'adhésion", a-t-il ajouté dans les colonnes du journal italien.
Rôle clef sur la question migratoire
Début janvier, le président français Emmanuel Macron avait proposé à son homologue turc, reçu à Paris, un "partenariat" avec l'UE "à défaut d'une adhésion".
"Nous désirons une pleine adhésion à l'Europe. D'autres options ne nous satisfont pas", a martelé Recep Tayyip Erdogan.
Il a également rappelé le rôle clef joué par la Turquie sur la question migratoire: "nous sommes importants pour arrêter les migrants qui de l'Orient se dirigent vers l'Europe, et aussi pour garantir la stabilité et la sécurité de l'Europe".
afp/pym