Le pape argentin, qui n'a de cesse de marteler son horreur des guerres et des armes de destruction, n'a sans doute pas manqué d'aborder l'offensive menée depuis le 20 janvier en Syrie contre la région d'Afrine, lors de sa rencontre privée de 50 minutes avec Erdogan.
Ces attaques visent officiellement à éloigner de la frontière la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), une organisation classée "terroriste" par Ankara mais alliée de Washington dans la lutte contre l'EI.
Echange de cadeaux
Recep Tayyip Erdogan avait prévu pour sa part de remercier le pape pour avoir contesté la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Le chef de l'Etat turc a été accueilli dans le palais du Vatican. L'atmosphère semblait détendue au moment d'échanger des cadeaux et de prendre congé, ont décrit deux journalistes présents.
"Ceci est un ange de la paix, qui étrangle le démon de la guerre", a commenté le pape en offrant un médaillon en bronze d'une vingtaine de centimètres de diamètre. Recep Tayyip Erdogan a apporté au souverain pontife un grand panoramique en céramique d'Istanbul.
afp/ebz