"Les allégations récentes concernant l'utilisation d'armes chimiques en Syrie continuent d'être une source de grave préoccupation" et l'OIAC "étudie toutes les allégations crédibles", a indiqué mercredi cette organisation internationale basée à La Haye.
Ces dernières semaines, le régime syrien de Bachar al-Assad a été accusé d'avoir mené plusieurs attaques chimiques, notamment dans le fief rebelle de la Ghouta orientale, près de la capitale Damas. Les Etats-Unis ont brandi la menace d'une nouvelle action militaire.
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La Ghouta durement frappée
C'est dans la Ghouta que des centaines de personnes avaient été tuées en août 2013, dans une attaque chimique d'une ampleur sans précédent depuis des années.
A l'époque, les accusations dirigées contre le régime avaient poussé Damas à ratifier la convention de l'ONU sur l'interdiction des armes chimiques. Mais la commission, instaurée pour enquêter sur ce type d'attaques en Syrie, a vu son mandat expirer en novembre.
agences/dk
Nouveaux raids aériens dans la Ghouta
De nouvelles frappes aériennes visant la région sous contrôle rebelle de la Ghouta, à l'ouest de Damas, ont tué mercredi 30 civils, dont douze enfants, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le régime du président Bachar al-Assad et son allié russe ont multiplié ces derniers jours les bombardements aériens dans la Ghouta et dans la province d'Idlib, les deux derniers grands bastions insurgés, provoquant la mort de dizaines de personnes, selon l'OSDH et les secours sur le terrain.
Face à l'intensification des violences et des morts civiles, les représentants des Nations unies en Syrie ont appelé mardi à un cessez-le-feu immédiat d'au moins un mois afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.