La tenue de ce scrutin anticipé, avancé de plusieurs mois, avait été annoncée à la fin janvier par l'assemblée constituante, qui indiquait qu'il se tiendrait d'ici à la fin du mois d'avril.
L'opposition a dénoncé une manoeuvre visant à faciliter une réélection du président Nicolás Maduro, d'autant que la cour suprême a interdit à la principale coalition de l'opposition, la table de l'unité démocratique (MUD), de présenter un candidat unique.
Echec des négociations
La République dominicaine, qui sert de médiateur dans la crise vénézuélienne, avait annoncé un peu plus tôt mercredi l'interruption des discussions entre le pouvoir et l'opposition du fait d'un désaccord concernant précisément les modalités de l'élection présidentielle.
Ces dernières semaines, l'opposition avait réclamé que le scrutin ait lieu au mois de juin, le temps de lui laisser le temps de se choisir un candidat, ses deux principaux dirigeants, Leopoldo López et Henrique Capriles, étant inéligibles.
ats/vs
Nicolas Maduro lance un mouvement pour soutenir sa réélection
Le président sortant a présenté son nouveau mouvement, baptisé Somos Venezuela (Nous sommes le Venezuela), lors d'un rassemblement en plein air à Caracas de plusieurs milliers de ses partisans, après l'inscription de ce mouvement auprès des autorités électorales.
Par cette initiative, Nicolas Maduro cherche à consolider son identité politique et à se démarquer de ses adversaires au sein du chavisme, la doctrine héritée de son prédécesseur et mentor Hugo Chavez, président de 1999 à sa mort en 2013.