Le tribunal londonien de Westminster, qui avait déjà jugé ce mandat d'arrêt valide le 6 février, a estimé que son maintien n'allait "pas à l'encontre de l'intérêt public", comme le soutenait la défense de Julian Assange.
"Je trouve que l'arrestation est une réponse proportionnée, même si Julian Assange a lui-même restreint sa propre liberté depuis plusieurs années", a ajouté la juge Emma Arbuthnot.
Nombreuses craintes
L'Australien de 46 ans avait trouvé asile en juin 2012 dans l'ambassade d'Équateur, immeuble de briques rouges situé dans le quartier chic de Knightsbridge, pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché depuis fin 2010 pour des accusations de viol et d'agression sexuelle qu'il niait.
Le fondateur de WikiLeaks craint, en cas d'arrestation, d'être extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
reuters/br