"Irresponsable et sans discernement", cette cyberattaque aura pour Moscou "des conséquences sur le plan international", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué. Le gouvernement américain évoque des coûts et des dommages très importants.
"Le gouvernement britannique juge que le gouvernement russe, spécifiquement l'armée russe, était responsable de la cyberattaque destructrice NotPetya de juin 2017", a déclaré de son côté le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Infrastructures critiques visées
La cyberattaque baptisée NotPetya a débuté en juin en Ukraine, où elle a paralysé les ordinateurs du gouvernement et des entreprises, avant de se propager à travers le monde, interrompant des activités dans les ports, les usines et les bureaux.
"La décision d'attribuer publiquement cette attaque souligne le fait que le Royaume-Uni et ses alliés ne toléreront pas de cyberactivité malveillante", a déclaré le Foreign Office britannique.
reuters/jgal/ruff
Moscou déjà pointé du doigt par Theresa May
En novembre dernier, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie de s'être immiscée dans le processus électoral et d'avoir diffusé de fausses nouvelles dans les médias.
Les dernières élections générales en Grande-Bretagne ont eu lieu le 8 juin dernier et les conservateurs de Theresa May, qui faisaient initialement figure de grands favoris, ont perdu leur majorité absolue aux Communes.