Un sondage de l'institut Demos crédite l'alliance entre Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, la Ligue du Nord et Fratelli d'Italia (Frères d'Italie, extrême droite) de 35% des intentions de vote. Cette coalition ne devrait cependant pas décrocher suffisamment de sièges pour gouverner seule.
Le Mouvement 5 étoiles du candidat anti-système Luigi Di Maio arrive deuxième avec 27,8% des voix, suivi par le Parti démocrate (PD, centre gauche, au pouvoir), qui n'obtient que 21,9% des intentions de vote. Il s'agit de la dernière enquête d'opinion publiée avant le vote du 4 mars, les sondages étant interdits en Italie deux semaines avant le scrutin.
Impasse possible
Malgré l'avance de la coalition de droite, l'Italie pourrait se trouver dans l'impasse à l'issue du vote, estime le professeur de science politique à l'université Luiss de Rome Roberto D'Alimonte.
Si aucun parti n'obtient la majorité, le président Sergio Mattarella pourrait décider d'installer un gouvernement technocratique, essayer de former une coalition entre la droite et le centre-gauche ou organiser de nouvelles élections.
Les candidats de droite et de centre-gauche ont exclu la possibilité d'une grande coalition, comme en Allemagne, à cause des dissensions sur la politique migratoire ou la fiscalité.
ats/kkub