Mehmet Altan, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur la politique, ainsi que son frère Ahmet, qui a notamment fondé le journal d'opposition Taraf, ont été reconnus coupables d'avoir transmis des messages codés lors d'une émission de télévision qui est retransmise la veille du putsch, le 15 juillet 2016.
Avec la journaliste Nazli Ilicak, ils étaient accusés de faire partie du réseau fidèle au prédicateur en exil Fethullah Gülen que le gouvernement turc accuse d'être l'instigateur du coup d'Etat.
Les trois journalistes nient toute implication dans le putsch avorté. Ils rejettent des "accusations absurdes".
Trois autres journalistes condamnés
Trois autres journalistes ont également été condamnés à la réclusion à perpétuité pour avoir tenté d'abolir la Constitution et avoir voulu renverser le gouvernement.
Ces condamnations ont été critiquées par les défenseurs de la liberté de la presse. Reporters Sans Frontières (RSF) a déploré sur Twitter "un jour noir" pour la liberté de la presse en Turquie.
agences/ruff