Quelque 300 personnes ont également été blessées. "Le régime bombarde intensément la Ghouta orientale en vue d'une offensive terrestre", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Les forces du président syrien Bachar al-Assad ont massé des renforts autour de cette zone qui leur échappe depuis 2012.
250 morts en cinq jours
Dimanche, des centaines de tirs de roquettes et d'artillerie du régime avaient déjà coûté la vie à au moins dix-sept civils dans la Ghouta orientale, selon l'Observatoire. Lundi, les frappes aériennes ont visé plusieurs localités.
Le 5 février, l'armée syrienne avait mené des bombardements aériens d'une intensité inédite sur la Ghouta, faisant environ 250 morts parmi les civils et des centaines de blessés, en cinq jours.
Deux groupes rebelles islamistes contrôlent la majorité de la Ghouta orientale, mais des djihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham sont également présents dans quelques poches, dont l'une adjacente à Damas.
afp/jc
Ce regain de violence survient alors que les forces progouvernementales syriennes se préparaient à entrer dans une région du nord-ouest de la Syrie, Afrine, pour soutenir une milice kurde face à une offensive de la Turquie.
L'armée turque, appuyée par des rebelles syriens, mène depuis un mois une offensive contre cette zone pour en chasser les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde considérée comme "terroriste" par Ankara mais alliée des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).