Fille de l'ancien maire de Saint-Pétersbourg et mentor de Vladimir Poutine, Ksenia Sobchak, 36 ans, intrigue autant qu'elle dérange. Elle défend le droit des femmes, la lutte contre le racisme et une politique étrangère pro-occidentale.
"Je ne veux pas vivre dans un monde où les seuls alliés de la Russie en politique étrangère sont Bachar al-Assad, l’Arménie et la Corée du Nord. J’ai honte de vivre dans un tel monde", a-t-elle dit récemment sur une télévision locale russe.
Autant de thèmes que l’on dit peu populaires en Russie. "Pas du tout", répond l'ancienne jet-setteuse devenue l'une des leaders de l'opposition. "On insinue tout le temps que le peuple russe est bête, qu’il ne comprend rien, qu’il n’est pas prêt à voter pour une femme à la présidentielle (...) Le peuple est intelligent dans notre pays, il sait très bien où est la vérité et où est le mensonge, quand on le trompe ou qu’on falsifie les élections."
Isabelle Cornaz/hend