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Plus de 200 morts, dont 60 enfants, depuis dimanche dans la Ghouta

Syrie : l’ONU réclame l'arrêt des bombardements de l'armée sur la Ghouta
L'ONU réclame l'arrêt des bombardements de l'armée sur la Ghouta / 12h45 / 1 min. / le 20 février 2018
Au moins 81 civils ont été tués mardi lors de frappes aériennes du régime syrien contre la Ghouta orientale, enclave rebelle près de Damas, selon une ONG. Cela porte le bilan à 225 morts, dont 60 enfants, depuis dimanche.

En parallèle, deux civils sont morts à Damas dans des frappes rebelles contre la capitale, selon les médias officiels.

Lundi, les raids aériens ont fait 127 morts et 450 blessés, le bilan le plus lourd en pertes civiles en une journée dans cette région depuis début 2015, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

>> Voir aussi : Cent morts, dont vingt enfants, dans des raids sur la Ghouta, en Syrie

Troisième journée consécutive

Ces frappes meurtrières, qui se poursuivent pour la 3e journée consécutive, interviennent dans le cadre d'un regain inédit des violences, alors que le régime syrien s'apprête à lancer une vaste offensive terrestre contre ce dernier fief rebelle près de la capitale.

Le quotidien Al-Watan, proche de Damas, a indiqué mardi que ces frappes "sont un prélude à l'opération d'envergure, laquelle peut commencer à tout moment".

ats/mh

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Six hôpitaux bombardés

Six hôpitaux de l'enclave rebelle assiégée de la Ghouta orientale, près de Damas, ont été bombardés depuis dimanche, dont trois sont désormais hors service et deux opèrent partiellement, a indiqué mardi le coordinateur régional du bureau des affaires humanitaires de l'ONU pour la Syrie.

L'un d'entre eux a été mis hors service mardi par des bombardements de l'aviation russe, ont indiqué la Société médicale syro-américaine (SAMS) et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Indignation internationale

Le département d'Etat américain s'est dit "extrêmement préoccupé" par les bombardements du régime syrien. "La fin de la violence doit débuter dès maintenant", a exhorté la porte-parole de la diplomatie Heather Nauert devant la presse, dénonçant les "tactiques" du président syrien Bashar al-Assad consistant à "assiéger et affamer".

La France a dénoncé une "grave violation du droit humanitaire" dans cette région et exhorté ses partenaires aux Nations unies à agir pour imposer une trêve humanitaire.

L'ONU a réclamé lundi l'instauration d'un cessez-le-feu estimant que la situation "échappait à tout contrôle".

A Genève, l'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, a publié un "communiqué" vide pour exprimer son indignation devant le nombre d'enfants figurant parmi les victimes des bombardements.