Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait voter ce jeudi sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu pour permettre l'accès à la Ghouta orientale, un fief rebelle près de Damas bombardé par le régime syrien depuis 4 jours.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé un arrêt "immédiat" des combats dans cette région, où il a dénoncé un "enfer sur Terre".
La Suède et le Koweït, qui ont rédigé la proposition, ont réclamé un vote "aussi rapidement que possible". On ne sait pas toutefois si la Russie, qui a réclamé la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur le sujet, entend faire usage de son droit de veto pour bloquer la proposition.
Destructions énormes
Les destructions sont énormes et les quelque 400'000 habitants sont soumis à un siège asphyxiant du régime depuis 2013, avec des cas de malnutrition et de personnes affamées.
Le Comité international de la Croix-Rouge a réclamé mercredi un accès à la zone où les bombardements ont encore fait plus de 320 civils, dont 76 enfants, selon un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
afp/cpi
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Opération terrestre d'envergure
Cette nouvelle campagne aérienne, la plus dévastatrice contre cette région depuis le début de la guerre il y a près de sept ans, a été lancée dimanche, en prélude à une offensive terrestre du régime, selon un journal proche du pouvoir de Bachar al-Assad.
Le régime cherche à reprendre la Ghouta orientale, d'où les rebelles tirent des obus sur la capitale. Dix-huit personnes ont été blessées mercredi à Damas par des tirs d'obus, selon l'agence officielle Sana.