Cette idée extrêmement controversée a été vivement critiquée mercredi soir lors d'un débat organisé près de Miami par CNN, dans une salle rassemblant des milliers de personnes.
"Vais-je devoir être formée comme une policière en plus d'éduquer ces enfants?", a interrogé Ashley Kurth, une enseignante du lycée de Parkland où 17 personnes ont perdu la vie dans une fusillade. "Vais-je devoir porter un gilet en kevlar?", a-t-elle demandé.
Quelques heures auparavant, le président américain a rencontré des rescapés de la fusillade et s'est posé en homme à l'écoute de toutes les suggestions. "Nous ne devons pas les laisser tomber", affirmait-il dans un tweet.
Les enseignants sachant manier les armes
Les professeurs concernés porteraient leur arme de façon dissimulée et suivraient une formation spéciale préalable, a précisé le président, en indiquant que cette piste méritait véritablement d'être étudiée.
"Evidemment, cela s'appliquerait uniquement aux enseignants sachant manier une arme", a concédé le président américain, en suggérant d'armer 20% des effectifs des équipes pédagogiques.
Antécédents des acheteurs
Donald Trump a par ailleurs promis de prendre des mesures "fortes" sur les vérifications des antécédents judiciaires et psychiatriques des acheteurs d'armes et plus de "fermeté" sur l'âge légal.
ats/mh
Les leaders lycéens pris pour cible par la droite dure
Les lycéens rescapés de la fusillade de Floride, comme David Hogg, Emma Gonzalez ou encore Cameron Kasky, sont devenus les visages du combat contre les armes aux Etats-Unis. Ils sont désormais aussi la cible de la droite dure américaine et des fervents défenseurs du président américain qui affirment qu'ils sont manipulés par l'opposition démocrate.