Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a demandé une trêve immédiate et dénoncé un "enfer sur Terre" dans cette région aux portes de la capitale Damas. L'Allemagne a appelé à faire cesser le "massacre". Les ONG se sont dites horrifiées par l'ampleur des bombardements, d'une violence inédite depuis le début de la guerre en 2011.
Et le Conseil de sécurité devrait voter, probablement jeudi, sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu de 30 jours pour permettre l'accès à la Ghouta orientale, assiégée depuis 2013 par le régime du président Bachar al-Assad.
Moscou pose ses conditions
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré que son pays, allié du régime de Damas, était prêt à examiner ce texte, sous certaines conditions.
Il a précisé que la Russie avait proposé "il y a quelques jours" aux combattants de la Ghouta orientale d'évacuer le secteur, mais que des djihadistes et leurs alliés avaient "catégoriquement rejeté cette proposition".
afp/pym
Plus de trente morts jeudi, selon l'OSDH
Au moins 33 civils, dont sept enfants, sont morts jeudi dans des frappes aériennes et un déluge de roquettes visant plusieurs localités, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les corps de 26 civils, ayant péri les jours précédents, ont également été retirés des décombres, selon l'OSDH.
Moscou défend toujours Bachar al-Assad
Avec l'intervention de la Russie en 2015, le régime Assad, qui était en mauvaise posture, a réussi à reprendre le contrôle de plus de la moitié du territoire.
Moscou a de nouveau défendu son allié jeudi. "Ceux qui sont responsables de la situation dans la Ghouta orientale sont ceux qui soutiennent les terroristes qui s'y trouvent encore. Et comme vous le savez, ni la Russie, ni la Syrie, ni l'Iran ne font partie de cette catégorie de pays", a dit le Kremlin.