"Tous les dirigeants sont prêts à travailler à la modernisation du budget et de ses programmes. Et beaucoup sont prêts à contribuer plus au budget après 2020", a assuré Donald Tusk, le président du Conseil européen, instance qui regroupe les dirigeants de l'UE.
L'Allemagne d'Angela Merkel s'y engage dans l'accord de coalition du futur gouvernement. Le Français Emmanuel Macron a de son côté assuré que la France était "prête à ce que nous ayons un budget européen en expansion".
Certains refuseraient de payer plus
A l'inverse, plusieurs pays, tous des contributeurs nets (donnant plus qu'ils ne reçoivent) ont prévenu qu'ils refuseraient de payer plus, comme les Pays-Bas, la Suède, le Danemark ou l'Autriche.
Le budget pluriannuel de l'UE fixe des plafonds de dépenses sur plusieurs années: le cadre actuel, qui court de 2014 à 2020, prévoit ainsi des engagements autour de 1000 milliards d'euros.
afp/tmun
Une recomposition du Parlement européen
Le départ du Royaume-Uni soulève plus généralement un débat institutionnel au sein de l'UE, à l'approche des élections européennes de 2019, qui seront suivies de la formation d'une nouvelle Commission européenne.
Les 27 ont apporté leur soutien à une nouvelle répartition au sein du Parlement européen, après le départ des 73 eurodéputés britanniques, qui réduirait le nombre total de sièges de 751 à 705. La recomposition de l'hémicycle sera officiellement adoptée en juin.
Ils ont par ailleurs refusé de se restreindre dans leur choix du futur candidat à la présidence de la Commission européenne, qu'ils soumettront au vote des eurodéputés pour succéder à Jean-Claude Juncker à l'automne 2019.