![Le leader travailliste Jeremy Corbyn, ce lundi 26 février 2018 à Coventry, dans les Midlands. [EPA - WILL OLIVER]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/ao2kh1-27765834.image?w=1280&h=720 "Le leader travailliste Jeremy Corbyn, ce lundi 26 février 2018 à Coventry, dans les Midlands. [EPA - WILL OLIVER]")
Les travaillistes britanniques prônent une union douanière avec l'UE
Le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn a déclaré lundi vouloir une "nouvelle union douanière" avec l'Union européenne après le Brexit, ce qui risque de forcer Theresa May à changer de cap.
La Première ministre conservatrice, qui a prévu de préciser sa vision du partenariat avec l'UE vendredi, a jusqu'ici fermement exclu de rester dans le marché unique et l'union douanière après la sortie du Royaume-Uni de l'UE le 29 mars 2019. Mais elle dispose d'une majorité très fragile au Parlement.
Si les députés travaillistes soutiennent un amendement déposé par des députés rebelles conservateurs réclamant une union douanière avec l'UE, elle devra revoir ses plans.
L'exemple suisse
"Quand 44% de nos exportations vont vers les pays de l'UE et 50% de nos importations proviennent de l'UE, il est dans notre intérêt que ces échanges restent exempts de droits de douane", a assuré Jeremy Corbyn .
"Chaque pays géographiquement proche de l'UE sans être membre de l'UE - qu'il s'agisse de la Turquie, de la Suisse ou de la Norvège - entretient des relations étroites avec l'UE", a déclaré Jeremy Corbyn. "Le Royaume-Uni aura besoin de sa propre relation sur mesure".
afp/pym
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Riposte conservatrice
Le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, fervent défenseur du Brexit, a riposté en accusant Jeremy Corbyn "de trahir les électeurs qui ont voté pour sortir" de l'UE. "Tout ça parce qu'il veut gagner un vote à la chambre des Communes", a-t-il affirmé, accusant le responsable travailliste de "cynisme".
Le ministre du Commerce international, Liam Fox, a lui aussi dénoncé une "tentative cynique" du Labour "d'enrayer le processus du Brexit et de jouer avec l'avenir du pays tout en trahissant des millions d'électeurs travaillistes".