RTL dit avoir consulté la décision des magistrats, décrite comme "lourde et particulièrement argumentée". L'enquête policière a démontré que les faits dénoncés par les deux plaignantes sont vraisemblables, tandis que les témoignages de trois autres femmes, recueillis au cours des investigations, ont dénoncé le "comportement sexuel brutal" de Tariq Ramadan.
Les juges ont conclu, ajoute RTL, "qu'il était à craindre que l'islamologue renouvelle les faits de viol s'il était remis en liberté, même placé sous contrôle judiciaire ou muni d'un bracelet électronique".
Traitement suivi en détention
En outre, la proposition, émise par l'intéressé, de résider dans le local d'une association suisse en région parisienne ne constitue pas une "garantie suffisante face au risque de fuite".
Enfin, selon l'expertise médicale ordonnée par la justice, le diagnostic de sclérose en plaques dont souffrirait Tariq Ramadan ne peut être considéré comme "certain" et son traitement peut être suivi en maison d'arrêt.
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