Lundi soir sur son blog, Jean-Luc Mélenchon s'en est violemment pris à la presse, la qualifiant notamment de "première ennemie de la liberté d'expression".
Il s'est longuement plaint du traitement que réservent les médias à son mouvement et à lui-même, mais, de manière plus surprenante, il a salué l'attitude de son adversaire Laurent Wauquiez, qui, en assumant des propos polémiques révélés par une fuite, aurait "appris l'essentiel: ne pas reculer devant la pauvre cloche de journaliste à la manoeuvre" (...) "Nous n'avons pas d'autre adversaire concret que le "parti médiatique", a assené Jean-Luc Mélenchon.
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Marine Le Pen à la rescousse
Et puis mardi, c'est Marine Le Pen, pourtant l'ennemie jurée, qui soutient la sortie du leader de la France insoumise: il aurait découvert les horreurs de "l'attaque médiatique en meute".
Tout se passe comme si les journalistes français avaient réussi l'impossible: unir trois politiciens a priori irréconciliables. Mais les unir contre eux.
pym